mardi 21 octobre 2008

Un auditeur lamda...

Voici une Carte blanche qui date d'Octobre 2007... un an après et au vu des radios retenues par le CSA, certaines fortement étiquettées PS et CDH (NRJ, FUN et CIEL)..en effet, la question de l'indépendance du CSA mérite d'être remise sur la table!!!

Le CSA confisqué

50 personnalités et associations signent cette carte blanche parue dans Le Soir du 17 octobre 2007mercredi 17 octobre 2007

Ce n’est pas le genre de nouvelle sur laquelle s’étend le journal télévisé : alors que la majorité PS-CDH négocie en ce moment le renouvellement du Bureau du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), sa présidente, Evelyne Lentzen, est en passe d’être "débarquée". Le Gouvernement, et à travers lui le Parti Socialiste, lui reprocherait une attitude "trop indépendante" ! La tentation de "mettre au pas" l’organe de régulation de l’audiovisuel est manifestement très forte…
C’est le Gouvernement de la Communauté française qui est chargé de nommer, tous les 5 ans, les membres du Bureau : un président et trois vice-présidents, sans l’aval desquels rien ne se décide au CSA. Ces postes sont "étiquetés" politiquement et distribués entre partis en fonction du résultat sorti des urnes.
Et aujourd’hui, les principes que le CSA est censé faire respecter dans l’univers de l’audiovisuel — à savoir la diversité, l’éthique, l’indépendance, ou encore la pluralité des tendances idéologiques et philosophiques — semblent moins que jamais prioritaires lorsqu’il s’agit de composer ses propres instances dirigeantes.
Il est vrai que le CSA, ces derniers mois, s’est illustré par des décisions fort peu agréables pour certains grands opérateurs. En tête de ceux-ci : la RTBFRadio-Télévision belge de la Communauté française. Organisme public belge francophone de radio-télévision. Ses chaînes et son site Internet contiennent de la publicité commerciale. site : www.rtbf.be">, qui n’a pas apprécié l’intervention du régulateur dans la négociation de son contrat de gestion particulièrement pro-publicitaire. Et RTL-TVi, en conflit ouvert avec le CSA depuis sa "délocalisation" au Luxembourg (RTL-TVi s’est notamment vu infliger une amende record de 500.000 euros dans ce cadre, toujours impayée actuellement).
En quelque sorte, même si son bilan n’est pas parfait, la direction du CSA paie le prix de son bon travail : avoir “simplement” privilégié l’indépendance de son institution, à l’inverse d’une logique particratique.
Trop indépendant, donc, le CSA... mais de quoi parle-t-on, au juste ?
Le CSA est, comme la Loi l’indique, une autorité administrative indépendante, c’est-à-dire un organe administratif qui ne dépend pas de la Ministre de l’audiovisuel, au contraire du reste de l’administration. Partout en Europe, on installe de tels organes indépendants pour réguler divers secteurs sensibles (télécoms, médias, mais aussi énergie), afin d’éviter autant que possible les conflits d’intérêts et garantir le fonctionnement démocratique des institutions.
Le cas de l’audiovisuel est particulier en ce sens qu’il est le lieu de combats politiques féroces : on sait l’importance cruciale qu’a prise « la com’ » dans nos démocraties. Les élus, avides d’accès aux grands médias pour entretenir leur notoriété, sont tentés de faire montre de complaisance pour gagner ou garder les faveurs de tel ou tel organe médiatique. En témoignent, par exemple, les récentes adaptations à la Loi en vue d’assouplir les règles relatives aux pratiques publicitaires en télévision, notamment le plafond des recettes publicitaires de la RTBFRadio-Télévision belge de la Communauté française. Organisme public belge francophone de radio-télévision. Ses chaînes et son site Internet contiennent de la publicité commerciale. site : www.rtbf.be"> que la majorité a fait sauter, en totale contradiction avec les promesses pré-électorales des deux partis qui la composent.
C’est pour cette raison que la mission de contrôler les radios et les télévisions est confiée à un régulateur autonome, sorte "d’empêcheur de tourner en rond" conçu pour faire respecter le droit de l’audiovisuel, et pas aux décideurs politiques qui sont par définition susceptibles d’entrer en conflit d’intérêts.
L’indépendance de l’organe de contrôle est donc une condition absolument nécessaire pour protéger l’intérêt général. Téléguidé par des élus ou des partis, il serait incapable d’assurer la défense des usagers et de garantir la diversité du paysage audiovisuel face aux appétits sans scrupules et aux délires mégalomanes de l’industrie médiatico-publicitaire.
Il s’agit là d’enjeux démocratiques très concrets et bien réels, au coeur desquels le principe d’indépendance constitue un garde-fou essentiel.
La reprise en main annoncée du CSA est donc une mauvaise nouvelle pour ceux que cette institution a la mission de défendre : le public, les opérateurs audiovisuels de moindre taille, dont les radios d’expression, les télévisions locales, mais aussi les journalistes, les producteurs indépendants, les auteurs, les artistes belges, le monde culturel, le jeune public, les sourds et malentendants...
Du côté de l’industrie des médias, on se frotte les mains.
Pour les grands opérateurs qui dominent le secteur, le CSA est un obstacle. Il leur est en effet plus simple de négocier directement avec les partis au pouvoir, trop heureux de voir les médias venir leur manger dans la main. Un jeu de donnant-donnant dans lequel, s’il venait à être "bétonné", le CSA sera réduit à jouer les « presse-boutons » du PS et du CDH et à user de beaucoup de créativité pour faire entrer dans le cadre légal les petits arrangements de la majorité, mais aussi à fournir un alibi "d’indépendance" derrière lequel les politiques pourraient toujours se retrancher. Inutile de souligner qu’il s’agirait là d’une confiscation intolérable aux yeux de tout démocrate qui se respecte.
Certains l’ont bien compris, et une proposition de modification de la procédure de désignation du Bureau du CSA est d’ores et déjà sur la table du Parlement. Il est encore temps d’organiser cette nomination sur des bases transparentes et objectives, afin de renforcer l’indépendance du CSA voulue par le législateur... et par la Ministre Laanan elle-même, si l’on en croit la déclaration qu’elle vient de faire au Parlement.

Un auditeur averti ... Plan de Fréquences 2008 : 5 minutes de courage plutôt que les 9 mois d'une grossesse nerveuse!

Que d’espoirs portés sur ce fameux Plan de Fréquences en Communauté française ! Tant de ministres toutes couleurs confondues s’y sont cassés les dents. Le principe semble pourtant simple : il y a trop de radios pour la place disponible sur les ondes courtes, il faut donc faire un nettoyage… La volonté d’une femme a fini par payer et l’année 2008 devrait rester dans les annales de la FM, à bien des égards ! L’ordre est à présent établi au sein des radios privées francophones belges... un ordre à respecter pour les 9 années à venir (tiens, le chiffre 9 a-t-il une symbolique particulière ?) Le Saint Graal pour les uns, le châtiment infligé aux autres (une peine ici bel et bien incompressible. Pas question de revenir sur les ondes au tiers de la peine !). Une femme qui n’a finalement fait que mettre à la disposition des patrons de radios privés un gâteau prédécoupé, sans doute trop maigre par rapport à la portion du service public, mais qui avait au moins le mérite de présenter tous les ingrédients pour ne plus cette fois exploser au nez et à la barbe d’auditeurs en demande d’un confort d’écoute bien mérité, et de certains patrons, d’un repos bien mérité. La main qui allait distribuer les parts de ce gâteau porte 3 lettres : CSA pour Conseil Supérieur de l’Audiovisuel. Il était écrit en fin de compte qu’en effet les instructions allaient venir de l’Ordre Supérieur, celui-là même qui régit abusivement la vie des citoyens belges : le président de parti ! D’indépendance, le CSA n’en a sans doute porté que l’espoir car dans les faits se sont vues récompensées les radios en odeur de sainteté avec le pouvoir en place. Comment obtenir les autorisations ? Peu importe la qualité du projet, si vous ne présentez pas la couleur politique du moment, circulez et revenez plus tard ! Vous n’avez qu’à être là à la bonne place et au bon moment ! Mais ? … c’est comme ça !
Et l’avis de l’auditeur ? Et bien, il est pris en compte, rassurez-vous. Il est en fait incarné par les 10 jurys du CSA, répartis soigneusement en fonction de la majorité en place, logique ! Ils sont en principe épaulés par des techniciens, ceux là même qui doivent éplucher des centaines de pages rédigées par les radios dans le cadre de leur dossier de candidature. Une procédure tellement dantesque que le néophyte en radio qui souhaiterait faire naître un tout nouveau projet peut rapidement faire une croix dessus. A quoi bon en fait puisque tout est joué d’avance… Que de temps et d’argent dépensés !! Oui mais on peut perdre du temps, on l’a vu à la télé et on peut aussi perdre de l’argent, on ira demander aux voisins !
Et ce Plan Fréquences alors… Et bien, les places d’honneur étaient au nombre de 6 : 4 réseaux communautaires (diffusion sur l’ensemble de Bruxelles et de la aWallonie) et 2 réseaux dits « urbains » (diffusions sur les grandes villes). Il y avait aussi un peu de gâteau pour les réseaux provinciaux et puis un peu pour les radios indépendantes, des miettes en somme mais elles, elles sont vraiment indépendantes alors elles doivent jeûner ! La tempête médiatique a surtout soufflé sur les 6 grosses bougies du gâteau. C’était plus chouette à suivre !
Alors cette question : pourquoi avoir pris 9 mois pour décider alors qu’il suffisait de 5 minutes ! Les fameuses 5 minutes de courage. Fermez les yeux ô citoyens. Ca va aller très vite, vous n’y verrez que du feu et ça ne fera pas mal !
Voici les acteurs. Tapis rouge pour Bel RTL et Radio Contact, les deux Formule 1 de la radio, qui n’ont pas laissé le choix au CSA en ne postulant que pour les deux premiers réseaux (C1 et C2). « Nous, c’est première et deuxième place, point ! » Toucher à l’une de ces deux radios revenait à mettre le feu aux cités minières du pays. Restaient 2 places communautaires pour 3 candidats ! Merde, ça c’était pas prévu… L’idéal aurait été de faire sauter Nostalgie pour NRJ et Ciel, deux radios… chuuuuut, soutenues par le PS et le CDh. C’est tout de même tentant !! On le fait ? Non, trop risqué ! Allez ? Non ! Va pour Nostalgie qui prend la 3ème place, le C3. (c’est bon pour une fois !!! mais attention, faudra pas nous oublier quand on aura quelque chose a vous demander !!!). Alors dilemme : qui pour le C4 ? Que faire avec ces deux candidats, ces cherubins, qui n’ont pas voulu des réseaux urbains (NRJ et Ciel… « Non pas les petits jouets, on veut les gros ! ») ? Très simple, jouer à pile ou face et puis faire de la place en bas pour recaser le perdant. Pile, c’est NRJ qui passe en C4. C’est ce qu’on appelle dans le jargon wallon, le coup du papillon. Oui mais du coup, Ciel aura moins de fréquences car les réseaux urbains sont plus petits. Pas de problème ! Il suffit de changer les règles en gonflant le réseau urbain et en le transformant en communautaire bis avec le papillon magique. On peut ? Oui ! Sûr ? Oui ! Non ? Si ! Mais alors discrètement ? Non, vous allez voir. Plus c’est gros, plus ça passe… Et l’affaire est réglée… 5 minutes !! Puisque je vous dis que ça prenait 5 minutes.
Et Mint ! 3 radios pour RTL ? Ah non, il fallait choisir. On n’avait dit à papa Delusinne « Pas 3 !» ! Et BFM ! BFM ? Jamais entendu parlé…
Tiens, on a oublié Fun ! Fun, c’est NRJ ? Non… Sûr ? Certain ! Alors, oui, une place pour Fun aussi. Et puis, c’est marrant !
Et voilà, la messe est dite ! Madame la Ministre en a fait son credo… redonner au populaire ses lettres de noblesse. Les arts de la rue ne sont pas un vilain mot ! Et bien vous voilà servis, divertissez-vous ! La vie est trop courte… Quoi vous voulez du sérieux ? Et bien il y a les livres ou bien la RTBF. Ah, un doigt se lève ! C’est celui d’IPM qui a promis, avec sa radio Ciel, qu’il ferait de l’audience à deux chiffres sans « jeux populaires » et sans « vulgarités » ! Celui-là, soit il le fait exprès, soit il n’a rien compris ! Sacré François !

Et maintenant, citoyens, dormez ! Demain est un autre jour… On peut ronfler ? Bien sûr !

Un auditeur lamda...

je viens de faire un constat sur la maitrise du marche de
l audiovisuel en Communaute francaise :
Ministre president Communaute : PS
Ministre president wallon : PS
Ministre president RBC : PS
Ministre de l audiovisuel : PS
President du parlement Wallon : PS
President Parlement Comm fr : PS
Majorite C.A. RTBF : PS
Adm General RTBF : PS
President CSA : PS
DG de Bel RTL : PS
etc..
Comment voulez vous que la notion de pluralisme en matiere de radio soit democratique et equilibree lorsqu elle est definie par la pensee unique ?

Un auditeur de BFM...

Suite à un email de ma part au cabinet du ministre en charge, j'ai reçu ce courrier qui est à considérer comme confidentiel et qui ne peut en aucun cas engager la communauté française et la ministre Fadila LAANAN."...D’abord, vous devez savoir que la décision prise le 17 juin dernier de ne pas octroyer un réseau de fréquences urbain (U2 pour être précise), relève bien du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) et non du Gouvernement. Le CSA est, depuis le 24 juillet 1997, le régulateur indépendant de la radio-télévision pour la Communauté française de Belgique. C’est donc lui qui autorise et sanctionne les chaînes privées de radio et de télévision, sans intervention du Gouvernement. Ce type d’instance indépendante de régulation tend à se développer en Europe depuis une vingtaine d’années. Il est par contre de ma responsabilité et de celle du Gouvernement, d’élaborer le cadastre des fréquences FM destinées aux radios privées et de les répartir entre radios indépendantes et radios en réseau. C’est au Gouvernement qu’il revient, en quelque sorte, d’établir « l’architecture générale » du paysage de la radio FM privée, dans le respect de règles strictes visant à assurer la diversité des opérateurs..."
Instance indépendante : Comme on a pu le voir dans l'article "Nous ne faisons pas de politiques", le collège en charge de la décision est composé de personnes politisés qui forcément ont des comptes à rendre à leur parti.
Diversité des opérateurs : Ce fut en fait la première cause du rejet de la candidature de BFM. BFM était une petite radio, son chiffre d'affaire tournait aux alentours de 300.000 Euro (voir bilan archivé à la banque nationale belge pour plus d'information). Difficile de prétendre à une stratégie ambitieuse avec de tels moyens. Le groupe Contact (propriétaire de BFM Belgique) a été racheté à 44,2% par RTL. RTL a cru dans le projet BFM et un accord de rachat à l'horizon septebre 2009 (source le soir) aurait pu donner à BFM les capitaux nécessaires à ses ambitions. Pour le CSA cela attaquait la sacro-sainte diversité des opérateurs. Le groupe RTL aurait une position dans le groupe Contact, aurait Bel-RTL et BFM. Cela aurait risqué de faire de l'ombre au groupe RTBF composé de :
La première
Vivacité
Musiq3
Classic21
PureFM
(je ne compte pas RTBFI)RTBF ne souffre aucunement de ce souci de diversités des opérateurs....Chercher l'erreur...L'erreur est en fait une précision, la RTBF est un service public et plus il y a de services publics au mieux c'est, c'est bien connu.(un autre donnée subjective au sein de cette sois-disante objectivité)
En désespoir de cause, BFM casse son accord avec RTL (qui n'avait de secret que le nom de toute évidence) pour participer à un rattrapage précisé par un paragraphe du courrier du cabinet:"...C’est dans le cadre de cette responsabilité que j’ai veillé à donner une deuxième chance, en urgence et dans le respect des règles légales applicables, aux radios indépendantes et aux radios en réseau qui avaient vu leur demande d’autorisation refusée par le CSA le 17 juin 2008. C’est ainsi que, dès le 8 juillet, le Gouvernement a lancé un nouvel appel d’offres public visant, notamment, à attribuer le réseau urbain U2. Au terme de ce nouvel appel d’offres, le CSA devrait attribuer idéalement de nouvelles autorisations vers le mois d’octobre 2008. C’est à ce moment que l’on saura si BFM bénéficiera ou non d’une autorisation d’émettre pour neuf ans..."
Mais la diversité des opérateurs n'est pas le seul critère, un autre est la production locale. Suivant des commentaires écrits sur le site du soir par des lecteurs éclairés, il faudrait environ 80 % production locale (minimum 70% avec de bonnes raisons). Pour quiconque écoutait radio BFM, la matinée et l'après-midi avait des décrochages belges mais le reste du temps, c'était les émission françaises. Franchement je n'ai pas pris de chronomètre en main quand j'écoutais BFM mais à mon humble avis c'était plus ou moins ça.
On peut continuer à ergoter sur les mérites de BFM par rapport aux critères, mais on rate la cible. La cible est "les critères".
En quoi diversité des opérateurs (sous entendu, la maximum de stations indépendantes financièrement des unes des autres) seraient une bonne chose? Si cela était une telle mauvaise chose, ne serait-ils pas temps de faire exploser le groupe RTBF qui possède un quasi monopole sur les ondes radios? Dans le cas de BFM, on le voit clairement c'est une mauvaise chose. Une radio de niche (comme l'information financière) n'aura forcément jamais les moyens d'une radio mainstream (contact, bel rtl, etc.). Faire partie d'un groupe financier ne sous-entend pas que la rédaction est soumise à de quelconque pression. Bien contraire...Il est peut-être intéressant financièrement d'avoir une unique rédaction (comme le fait la RTBF) mais la qualité du produit s'en fera ressentir immédiatement (par exemple: The times et the sun font tout deux parties du groupe News Corps de Mr. Murdoch...N'essayez pas de vendre du "sun" à un lecteur du "times"...)
On le voit très clairement les critères de sélection ne sont pas qualitatifs (qui a le meilleur programme à proposer aux auditeurs), ils sont avant tout politique (qui respectera au mieux mes exigences et mon programme politique). Des exigences foncièrement subjectives (diversité des opérateurs et productions locales sont des choix politiques) qui sont, pour moi en tout cas, révoltantes car totalement déconnecté des désirs et besoins des auditeurs intéressés par les informations économiques. Je me fous royalement que le présentateur a un accent Parisien ou Bruxellois pourvu que son émission/reportage m'intéresse. Dans le cas de BFM Belgique j'ai trouvé un mix qui me convenait totalement, un mix d'émission tourné vers l'économie et culture locale grâce au décrochage belge et une envergue internationale grâce à BFM France.
Posted by olivier at 3:09 PM 0 comments

le CSA: Nous ne faisons pas de politiques (mais on a quand même des cartes de parti)
Le CSA n'a pas de mots assez dure pour condamner le communauté du MR (Mouvement Réformateur - fédération de partis de tendance libérale francophones Belges).Dans un communiqué de presse dont malheureusement je n'ai pu retrouver la trace sur le site officiel du CSA.Le CSA déclarerait:"Le CSA a pris connaissance du communiqué de presse du MR relatif aux discussions des membres du CSA ayant eu lieu aujourd’hui. Jamais le CSA n’avait fait l’objet d’une instrumentalisation politique ...."Or quand on élargit son champs de recherche on tombe sur les "couleurs politiques" des personnes membres de ce collège d'Autorisation et de Contrôle (CAC), chacun d'eux aurait une couleur politique à savoir: 4 PS, 3 MR, 2 CDH et 1 Ecolo. Source: l'EchoLes 4 PS, les 2 CDH et l'Ecolo ont voté contre BFM, tandis que seuls les représentants du MR ont voté pour BFM. Si vraiment chacune de ces personnes étaient indépendantes, comment expliquer la convergence des votes en fonction de la couleur politique?